histoire d'une forteresse volante abbattue à Saint-Colomban, près de Nantes, le 4 juillet 1943
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résumé historique
MEMORIAL DE BESSON
1943 - 2004
3,4,5 juillet 2004
revue de presse
HISTOIRE DU B17
N° 42-5053
briefing
crash 4 juillet 1943
à St-Colomban
Un Focke Wulf dans
le lac de grand-lieu
EQUIPAGE DU B17
10 jeunes
Etats-Uniens
fiche technique b17
TEMOIGNAGES
compatriotes
évasion du navigateur
évasion du pilote
familles de
l'équipage
REMERCIEMENTS
participants bénévoles
AVIS DE RECHERCHE
familles aux USA
rapport
TEMOIGNAGES compatriotes

Marcel Biret
"j'ai caché un parachutiste américain"
J'étais dans mon village de Loterie (commune de Saint Philbert de Grand Lieu), lorsque j'ai vu un parachutiste tomber. Avec Célestin DUGAST...

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Danièle Ligonday-Cabanier
"Il m'a promis une poupée"
Le crash de la Forteresse Volante a eu lieu le 4 juillet et je pense que Ralph McKEE, le navigateur est arrivé à la maison de Basse-Indre 3 ou 4 jour après...

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René GOUY
"if you can read this, you are too damn close"
Je me suis rendu à St Colomban après ce bombardement de Château Bougon en 43. Je fais un rapprochement avec la "Memphis Belle" (le film), parce que j'ai le souvenir...

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Marie-Paule et René Baumé
"Une pale du B17"
Ayant entendu parlé d'une pale d'un avion, abattu au-dessus de St-Colomban pendant la deuxième guerre mondiale, j'ai entrepris un jour de la chercher sur les indications fournies par ...

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Léon Bertin
"La kommandantur était un ancien café"
Le dimanche 4 juillet 1943, était le jour de la seconde fête Dieu qui se célébrait l'après-midi, par une procession au calvaire de la croix verte. Je me trouvais avec un camarade...

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Joseph Jouanno
"ce fut le crash dans le lac"
A l'époque, j'habitais à Saint-Lumine de Coutais. Cette journée du 4 juillet 1943, je me trouvais à la sortie du bourg de...

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Jean Chataigner
"Il me confie qu'il a recueilli un Américain"
J'appartenais alors, depuis le mois de décembre 1940 (j'avais à cette époque 17 ans), au mouvement de résistance " Front National Etudiant " . Au mois d'avril 1943...

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Paul Guibert
"Je revois l'arrivée de ce parachutiste"
C'est mon frère Joseph qui a trouvé un parachutiste, en train de plier son parachute, près de la ferme de mes parents au village de Villeda. Je revois l'arrivée...

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Marcel Déramé et Maria Brisson
"la famille Guibert est conduite à la prison Lafayette de Nantes"
Le 4 juillet 1943, jour de fête dieu, après être allés à la première messe, nous étions dans la cour du château de Besson, avec mon cousin Fernand DUGAST et ...

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Angèle Bernier
"les références du libérator N° 25053 "Little Hell's Angel"
Le 4 Juillet 1943, peu avant midi, un bombardier allié libérator qui venait de faire presque table rase de l'aérodrome de Château-Bougon, s'écrasait, en flammes à Besson ...

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Daniel ERTAUD
"J'habitais à la Houssais à Rezé"
Ce 4 juillet 1943, une bombe est tombée sur notre maison. C'était le premier bombardement autour de Nantes, et nous n'étions pas préparés à ce genre d'évènement. Les sirènes n'avaient pas retenti ce jour-là. Je me souviens avoir compté 22 avions dans la formation de la première vague. A cette époque, l'heure en campagne (ancienne heure) n'était pas la même qu'en ville. J'ai témoigné dans le livre "Les rezéens dans la seconde guerre mondiale" paru il y a 30 ans environ.

Témoignage recueilli en 2013. Monsieur ERTAUD, agé alors de 82 ans, réside 5 rue Ouche Blanche à Rezé.


Pierre Launay, Jeanne Roquet, Denise Moinet, Henri Pineau
Leurs témoignages ont été diffusés dans le bulletin municipal de Saint-Colomban de Janvier 2001 - N° 24 -


Note sur les témoignages recueillis par
Didier Giraudeau
If you can read this, you are too damn close

Dès que j'ai commencé à recueillir les premiers témoignages (à partir de l'an 2000), j'ai très vite constaté que cette histoire locale du 4 juillet 1943 était bien ancrée dans la mémoire collective.
Les témoignages m'ont révélé deux détails précis, oubliés ou ignorés côté américain :

1 - Cette petite phrase écrite sur la carlingue du bombardier, donnée par deux témoins :
If you can read this, you are too damn close
On peut lire cette phrase à l' arrière des voitures aux Etats-Unis. Elle indique à celui qui vous suit : "Si tu peux lire, c'est que tu roules trop près de moi!". On imagine la pointe d'humour de ce message de l'équipage du B17 N° 42-5053, adressé aux chasseurs allemands!

2 - Un soldat Allemand a été tué ce 4 juillet 1943, sur le lieu du crash! On pense qu'il aurait pu être abattu par un des aviateurs américains?


Un seul témoin, m'a donné le numéro exact du bombardier : 25053. Par contre, il y a eu beaucoup de confusions sur les types d'avions. On m'a souvent cité le B29, le Liberator et le Messerschmitt. La notion du temps est parfois imprécise. Ce qui a duré en réalité 2 à 3 jours, est devenu une semaine ou plus dans certaines mémoires. On m'a également souvent rapporté que l'équipage était canadien! Enfin, les témoins ont dit que les deux aviateurs évadés étaient morts, l'un dans le sud de la France, l'autre en Allemagne!

Ensuite, en confrontant les témoignages français, avec celui du navigateur Ralph McKee, j'ai pu reconstituer le puzzle des deux évasions passionnantes.

Par ailleurs, j'ai été agréablement surpris de trouver en 2004 chez Madame Guibert, la photo d'identité et le sifflet du pilote Wetzel, laissés par ce dernier le jour de son départ de la ferme de Villeda à Saint-Philbert de Grand Lieu.